Soucieux de se faire reconnaître, les arboriculteurs ont joué la carte de la qualité Pour se démarquer des autres producteurs français.
Les conditions d’exploitation sont plus difficiles en raison du relief, l’altitude pénalise fortement la fructification et le grossissement de nos fruits mais notre terrain apporte une qualité gustative élevée.
Un label fut mis en place, regroupant les deux départements de Savoie, puis, une IGP (Indication Géographique Protégée) en juin 1 996 sous la dénomination “Pomme et Paire de Savoie”, une première dans l’Union Européenne pour cette catégorie de fruits.
Qu’est-ce qu’une IGP et les règles qu’elle impose? “
L’arboriculture cerciéroise est tournée vers l’avenir en favorisant l’implantation de variétés de plus en plus résistantes aux malad afin de réduire au maximum notre impact sur l’environnement.
Notre commune est pionnière dans la production biologique qui est l’un des grands défis de nos arboriculteurs pour l’avenir.
La vallée des Usses, et particulièrement la commune de Cercier, depuis très longtemps, peut être plusieurs siècles, est une des régions traditionnelle de culture fruitière. (exposition, qualité du sol, altitude).
Des arbres de toutes espèces ont été plantés dans les champs et les prés, par des agriculteurs soucieux de leur approvisionnement familial en fruits et dérivés (cidre, eau de vie). Ces arbres provenaient surtout de sauvageons qui poussaient spontanément de préférence dans les alluvions de la rivière les Usses. Ces jeunes pousses, une fois mises à leur place définitive étaient greffées, en variétés locales, qui avaient fait la preuve de leurs qualités gustatives et de conservation optimum. Ces variétés étaient spécifiques à chaque coteau, à chaque vallée, pommes et poires à couteau ou à cidre pour les fruits à pépins. Ces cultures étaient accessoires du fait des aléas du temps. La protection phytosanitaire n’existait pas.
Dans les années 1935, plusieurs agriculteurs, conscients de l’intérêt commercial de la production fruitière, ont surgreffé une partie de leur verger en variétés mieux adaptées à la demande des acheteurs, et ont entrepris la lutte contre les insectes et les maladies. De ce fait, l’aspect des fruits s’est amélioré. Ils ont pu être commercialisés sur des marchés autres que locaux. Cette production a certainement été appréciée car la demande s’est accélérée d’ou l’intérêt, vers les années 1945-1950, des producteurs pour une culture arboricole spécialisée et intensive. De nouveaux porte-greffes cultivés en pépinières, et de nouvelles variétés commerciales sont apparus dans notre région.
Ayant observé ces cultures déjà en place près de chez nous, notamment en Suisse, quelques jeunes agriculteurs, sans formation précise pour la plupart, se sont investis dans ces nouvelles cultures. Les résultats après quelques années (5 ans) ont été encourageants.
Dans les années 1958-1962, après achats de terrains et remembrements à l’amiable, ces exploitations spécialisées ont acquis une surface permettant de faire à l’avenir des investissements en matériels de culture et en locaux de conservation par le froid, ainsi que des salles de conditionnement (coopérative ou ateliers particuliers).
La production de fruits à Cercier est de 2500 tonnes environ, fruits qui sont vendus, s’ils répondent à des normes très strictes (indice Thioux) sous la marque Label Savoie.
L’arboriculture dans notre commune emploie de nombreux saisonniers; de 6 semaines pour la récolte, à plusieurs mois ensuite (calibrage et conditionnement), ce qui apporte un appoint non négligeable à beaucoup de personnes de la région.
Je parlerai brièvement des difficultés de ce métier, investissements importants, délais de production 5 ans, grêle et gel (imprévisibles et impossibles à assurer), prix de vente insuffisant certaines années. Nous sommes soumis de plus en plus aux lois du marché européen et mondial.
Nous avons cependant une certaine confiance en l’avenir. La qualité et l’aspect de notre production sont notre atout. Nous espérons que les consommateurs apprécieront de plus en plus nos fruits produits très près du naturel.
Variétés de fruits cultivées dans notre commune et représentant la presque totalité de la production fruitière jusqu’en 1950.
LES POIRES
Blesson : poire à cuire
L’arbre adulte de cette variété est de très grande dimension, pouvant produire jusqu’à une tonne de fruits. Le fruit : rond vert rosé, de grosseur moyenne, ferme, bonne conservation dans un local hors gel jusqu’en Avril.
Poire à cuire par excellence, pour rissoles, gâteaux ou cuites au four, et aussi dans une marmite en fonte. Cuite, la chair est rouge, très sucrée et caramélisée.
Poire gris : « variation » même utilisation
Poire loup : très gros fruit, chair blanche, un peu âpre. Utilisée pour la confiture.
Poire curé : variété commercialisée jusqu’en 1960, fruit moyen à gros, maturité en Novembre-Décembre, bonne qualité gustative, variable suivant les terrains. A manger à la main, mûre à point. Peut être utiliser cuite.
Je cite pour mémoire
Précoce de Juillet : chair fondante et parfumée, à déguster à la cueillette.
Poire sucre : fruit de couleur brun-roux, très sucré, croquant.
Cette liste n’est pas limitative.
POIRES A CIDRE
Pierre à Nenne : variété locale, arbre atteignant un très grand volume. Production : petit fruit très sucré, un peu âpre. A laisser mûrir sur l’arbre et à ramasser à terre au fur et à mesure de la chute. Donne un cidre de grande qualité s’il est élaboré dans de bonnes conditions. Le soutirage en mars est recommandé pour obtenir un cidre limpide et de bonne conservation.
Poire normand : fruit vert, juteux à mélanger à d’autres fruits pour un cidre équilibré.
Poire monde : gros fruit, très juteux à mélanger aussi.
Cette liste n’est pas limitative.
Remarque : pour être conservés ou commercialisés tous ces fruits étaient ramassés à la main au moyen d’une échelle en bois, mesurant jusqu’à 10 m et d’un sac de jute porté en bandoulière sur l’épaule. Il fallait une certaine expérience pour, à la fois placer l’échelle d’une façon à peu près sûre, se tenir d’une main à un barreau, cueillir les fruits un par un et les placer délicatement dans le sac (batiule).
LES POMMES
Pommes à côtes : variété locale, port de l’arbre un peu aplati, fruit moyen vert et rouge, bonne qualité, excellente conservation dans un local frais et hors gel jusqu’en mai, à croquer
Reinette blanche du Canada : variété de moyenne montagne, gros fruit, aplati, vert et rouge, un peu grisé, excellent à la main, en tarte et compote, conservation moyenne jusqu’en Février-Mars.
Reinette grise de la région : cette variété était différente de la reinette grise cultivée actuellement dans les vergers, fruit plus petit, très ferme, de bonne conservation, à croquer, fabrication de jus et sirop.
Franc roseau : arbre de port aplati, fruit rouge, aplati, excellente qualité, à la fois acide et sucré, très longue conservation, parfois jusqu’à la récolte suivante.
Pomme d’Août : variété locale, gros fruit, parfumé, tendre, mûrit sur l’arbre, à consommer cuit.
Pomme barrée : rayée rouge et vert, un peu acide, de bonne conservation.
Galantine : gros fruit de qualité moyenne, à consommer durant l’automne.
VARIETE A CIDRE
Croisson divers : (pommes sauvages) acide, à mélanger avec d’autres variétés moins acides.
LES PRUNES
Pruneaux : origine Agen probablement, gros fruit sucré, rouge violet. A l’époque séchés au four (entiers) et conservés pour être consommés durant l’hiver.
Cul de poulet : variété sauvage poussant spontanément dans les haies, fruit moyen sucré et un peu acide, rouge violet, utilisation à l’époque : partagés et dénoyautés les fruits étaient disposés sur des planches au soleil, pour séchage.
Mirabelle de la région : différente de la mirabelle d’Alsace, fruit plus gros, allongé, sucré, fondant, pour tarte, compote, confiture et fabrication d’une délicate eau de vie.
Reine Claude : dorée, gros fruit sucré, tarte et confiture.
Prune sauvage, prunelle et divers : utilisées pour la fabrication d’eau de vie.
LES CERISIERS
Variétés locales et sauvages sans appellation précise, très présents dans les vergers et parfois d’excellente qualité.
Pour protéger les plantations, les arboriculteurs se sont tournés vers la solution du filet paragrêle : filet en fils plastiques, blanc ou noir à mailles, posé sur une structure en poteaux bois et câbles qui couvre le verger. Les filets paragrêle existent depuis des décennies en Italie, Autriche et Hautes-Alpes, en forme de chapelle : structures solides mais très onéreuses à, installer.
Depuis quelques années, un concept plus léger a vu le jour : toujours des filets posés sur des structures, mais les filets tendus sur les côtés par des élastiques, se déchargent du poids de grêle qu’ils reçoivent par la détente de ces élastiques. Le milieu du filet étant posé sur la faîtière rigide des lignes, il se forme comme un toit ; les arbres à protéger sont sous le filet, la grêle frappe les mailles et roule à terre en suivant la pente formée.
Solution la plus efficace, bien qu’onéreuse ce qui limitera la protection aux variétés sensibles.
G. Dubois
Face aux questions et interrogations de nos concitoyens, nous, souhaitons donner quelques explications sur nos pratiques agricoles.
Il est très difficile, voire impossible de produire un fruit commercialisable sans traitement. En effet, depuis le début du siècle les paysans ont effectué des traitements pour que l’ensemble des consommateurs puisse manger des fruits.
Avec quelques « traitements choc » on arrivait à produire des fruits mais ces produits étaient dangereux pour les utilisateurs et l’environnement et ont été retirés.
La législation et les méthodes de lutte ont considérablement évolué. La toxicité des produits est maintenant très faible, l’ensemble des produits utilisé respecte l’environnement, l’équilibre biologique des vergers et la faune auxillaire. Tous les produits utilisés sont conformes à la législation.
En effet, les traitements sont beaucoup plus ciblés, plus sélectifs : exemple le puceron est visé mais pas la coccinelle et la syrphe (mouche à allure de guêpe).
Des analyses de résidus sont effectuées chaque année et prouvent que nos démarches sont bonnes et que les fruits sont sains.
Les pratiques des arboriculteurs en production fruitière intégrée IGP (Indication Géographique Protégée) sont contrôlées par des organismes certificateurs indépendants agréés par le ministère de l’agriculture (cahier des charges).
Ces nouvelles méthodes de travail entraînent quelques inconvénients au niveau des nuisances :
Croyez bien que les arboriculteurs sont soucieux du respect de tous, de l’environnement et de la gêne occasionnée par les traitements phytosanitaires.
Les arboriculteurs de Cercier
Cercier est, depuis les années 1960, réputé pour sa production de pommes et poires. Aujourd’hui, environ 120 hectares sont en verger et produisent 2000 à 2500 tonnes de fruits.
Huit arboriculteurs de la commune, réunis au sein d’une C.U.M.A., ont examiné le projet d’édifier une retenue d’eau qui servirait à irriguer les vergers afin de maintenir une hydrométrie indisponible à la qualité du fruit.
Après une étude précise, l’emplacement fut déterminé : le RIONDET proche des Pratz offrait une perméabilité suffisante. La commune, propriétaire du terrain à cet endroit, a pu réaliser les échanges nécessaires pour obtenir la surface voulue en accord avec la Safer.
Des travaux important ont donc permis de construire ce lac collinaire qui peut stocker 66000 m3 d’eau sur 4ha (abords compris). Il sera essentiellement alimenté par le captage du ruisseau du Bois du Chêne. Dix kilomètres de canalisations souterraines permettent d’acheminer l’eau jusqu’à l’entrée des vergers. (43 ha seront irrigués)
Le coût total de cette réalisation est de 8,9 millions de francs financés à 60% par le Conseil Général et la région. Le reste est à la charge des arboriculteurs de la C.U.M.A.
Cet investissement permettra de produire des fruits qui correspondront de manière plus régulière aux normes strictes du “Label Savoie” !
Vous avez certainement tous remarqué, au bord de la départementale en arrivant d’Allonzier, le bâtiment de l’ancienne « fruitière de Rassier », à côté de l’ancienne porcherie. Certes ? les bâtisses se sont embellies, mais elles ont gardé leur physionomie.
Voici, en quelques lignes, un petit rappel de la vie de la fruitière.
Divers documents conservés par Mr et Mme Henri Bocquet (livres de comptes) ont permis de remonter jusqu’au début du siècle concernant l’activité de la fruitière. Un livre de recettes et dépenses en 1918 fait état de dix-huit porteurs de lait.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu du nombre de porteurs et de la quantité de lait travaillée à la fruitière (porteurs de Rassier et de Chosal) :
ANNEE | NOMBRE DE PORTEURS | KG DE LAIT |
1931 | Rassier : 61 Chosal : 13 | 519 065 75 709 |
1941 | Rassier : 45 Chosal : 13 | 360 763 61 482 |
1951 | Rassier : 46 Chosal : 10 | 480 022 83 313 |
1961 | Rassier : 35 Chosal : 7 | 646 217 129 386 |
1971 | Rassier : 20 Chosal : 3 | Total : 855 104 |
Provenance du lait :
La fruitière travaillait le lait des porteurs de Cercier. Selon leur lieu d’exploitation, les agriculteurs apportaient leur lait directement à la fruitière, ou au « pesage », petite bâtisse qui se trouvait au chef lieu, au bord de la départementale (il fut démoli lors de l’élargissement de la route). Un agriculteur faisait alors « la mène » qui consistait à acheminer le lait du « pesage » jusqu’à la fruitière à l’aide du cheval, d’un vélo (pendant la guerre à cause de la diminution des quantités) et plus tard en voiture.
La fruitière ou le pesage était un lieu de rencontre pour les jeunes, et les plus anciens allaient au « bistrot » faire une partie de carte (en hiver surtout).
Les agriculteurs de Chosal livraient également leur lait à la fruitière de Rassier. Un système de câbles qui partait de Chosal et arrivait à la fruitière, permettait d’acheminer le lait des porteurs dans une benne.
Les « Fruitiers » :
Voici le nom des différents gérants qui se sont succédés depuis la période d’avant la seconde guerre (retrouvés avec l’aide de Mr Aimé Lacroix) :
Mr SOMMERD (avant guerre)
Mr LYARD (pendant la guerre)
Mr LYARD Antoine
Mr JACQUET André
Mr PRETOT
La fabrication des fromages :
Dans les années 70, l’école de Cercier avait fait une visite à la fruitière pour étudier le travail pénible de Mr et Mme Jacquet lors de la fabrication des fromages. Mme Communal a donc retrouvé les étapes de ce travail :
Le lait déposé dans une chaudière (grande cuve de cuivre) était en partie écrémé. Après ajout de la présure dans le lait encore tiède, on obtenait une énorme « tomme blanche », qui était découpée dans tous les sens avec le « tranche-caillé ». La chaudière est ensuite chauffée et devient un peu jaune. Le fruitier procédait ensuite à la « cueillette de la pâte » à l’aide d’une barre de laiton flexible et une toile carrée en étamine de coton. Le fruitier fixe la toile à la tige et tient deux coins avec sa bouche. A plat ventre au dessus de la cuve, il passe la toile d’un côté à l’autre en raclant le fond. Tout le caillé est alors dans la toile dont le fruitier noue les quatre coins. Il accroche la poche à un palan au dessus de la cuve pour l’égouttage. La poche est ensuite dirigée au-dessus de la table de préparation et mise dans un cercle de bois du diamètre du futur fromage et couvert d’un disque de bois et pressé pour exprimer le surplus d’humidité pendant 24 heures. Le fromage est marqué à l’aide d’une plaquette de caséine portant la date. Le lendemain, le fromage est descendu à la cave où il passera 48 heures dans un bassin de saumure. Il sera stocké ensuite en cave de maturation un ou deux mois selon les goûts. Il est alors tourné tous les deux jours et brossé à l’eau salée pour enlever la couche de moisissure. Le geste du fruitier, qui fait basculer le fromage à deux bras en s’aidant de sa tête, est un spectacle inoubliable.
Avant guerre, deux fromages étaient fabriqués par jour, un seul pendant la guerre (et même certaines fois un tous les deux jours) et trois après guerre.
La porcherie :
Le nombre de cochons variait entre deux cent cinquante et trois cents cochons. Ils étaient engraissés avec le petit lait du fromage mélangé avec du maïs cuit dans une chaudière. Ils étaient ensuite vendus pour la viande.
Au 1er janvier 1983, il ne restait que quatorze sociétaires et la coopérative laitière de Cercier a fusionné avec la coopérative de Buaz-Choisy. Depuis « la ramasse » est faite par camion et acheminée ailleurs. La fruitière a donc cessé son activité.
Aujourd’hui, il reste cinq porteurs de lait qui produisent 870 000 kg de lait.
La mutuelle bétail était une assurance destinée à indemniser les adhérents lors de la perte d’une vache ou génisse. Le nom officiel était « Syndicat d’Assurance contre la mortalité du bétail ». Elle a été créée et gérée par des agriculteurs.
Les documents, que nous avons retrouvés, remontent à 1901, mais nous n’avons pas pu déterminer la date exacte de sa création.
Voici quelques explications sur son fonctionnement glanées auprès de Mr Robert Perron qui a assuré la fonction de secrétaire trésorier de la mutuelle de 1945 à 1976, date de sa dissolution.
Cette structure était simple et ressemblait aux assurances actuelles. Chaque année, les adhérents payaient une cotisation en fonction de l’importance de leur troupeau.
En cas de décès d’un animal bovin, le propriétaire était indemnisé après évaluation par les « membres experts » de la mutuelle. Le propriétaire recevait le montant de l’évaluation moins 15 %.
Si la bête était consommable, elle était pesée et la viande était partagée entre tous les membres proportionnellement à l’importance de leur cheptel. Si elle n’était pas consommable, elle était évacuée à l’équarrissage.
Cette structure était possible tant que les troupeaux n’étaient pas très importants. Mais dès que le cheptel par agriculteur a considérablement augmenté, les redevances étaient trop importantes et le système n’était plus viable. La mutuelle bétail a été dissoute en 1976.
Originaire du Massif Central, la race Bizet comportait plus de 300 000 têtes au début du XXeme siècle, 100 000 têtes en 1960 et moins de 10 000 en l’an 2000. La sauvegarde de la race est menacée.
Standard :
Les sujets Bizet présentent une tête fine et noire présentant une liste blanche. Le mâle présente des cornes développées. Les membres noirs présentent des balzanes blanches. Les agneaux sont noirs mais la toison à l’âge adulte est crème. Les brebis adultes pèsent en moyenne 50-60kgs et les mâles 80-90kgs.
L’Elevage de la ferme des Pratz :
Anne élève un troupeau de pure race Bizet d’environ 120 brebis mères et leurs agneaux, et deux bélier. Le troupeau est nourri exclusivement à l’herbe (l’été), foin (l’hiver) et céréales (orge produit localement).
La viande des agneaux de race Bizet a une saveur exceptionnelle, très appréciée des gourmets : l’histoire rapporte que le roi Louis XIV ne mangeait du mouton que si c’était de la race Bizet!
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